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Messe de Requiem en mémoire des défunts de la noblesse française
Le mercredi 17 novembre dernier, à 19h30 en l’église Saint-Roch à Paris, était célébrée, en présence de Monseigneur le prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou, une messe de requiem en mémoire des défunts de la noblesse française, événement désormais traditionnel de la rentrée pour l’A.N.F.
Présidée par Monseigneur Thierry Laurent, curé de St-Roch, concélébrée par l’abbé Amaury du Fayet de la Tour (A.N.F.) – curé de Verneuil/Seine- et l’abbé Henry de Sainte-Preuve (A.N.F.)-chanoine de la cathédrale de Sées-, la nombreuse assistance emmenée par le duc d’Uzès, était cette année honorée de la présence exceptionnelle de Monseigneur le duc d’Anjou, lui-même entouré de LL. AA. RR. le prince et la princesse Charles-Emmanuel de Bourbon de Parme, et accompagné du comte de Beaumont-Beynac ainsi que du duc de Bauffremont, Président de l’IMB (Institut de la Maison de Bourbon).
Dans la grande nef, entre maître-autel, stalles et assemblée, se détachait un catafalque revêtu du poêle funéraire, sur lequel étaient disposés le grand Christ devant lequel la reine Marie-Antoinette a prié dans sa cellule à la Conciergerie et, pour nous rappeler notre condition mortelle, un crâne provenant de l’ossuaire de Saint-Roch.
« Non seulement nous pouvons prier pour les défunts, mais nous devons prier pour eux ». Ainsi débutait l’homélie de Monseigneur Laurent. Et de poursuivre : » … Pour l’A.N.F., association d’entraide, il serait scandaleux d’oublier la première des entraides qui est de prier pour les morts. Car c’est une œuvre de charité spirituelle, c’est-à-dire une action divine, une œuvre qui fait coopérer à l’œuvre même de Dieu. Prier pour les défunts, c’est la première des œuvres spirituelles ... /… La noblesse, c’est d’abord la grandeur d’âme, la magnificence. Alors, ne soyons pas chiches ou petits dans nos prières. Soyons grands, soyons larges et soyons certains que notre humble intercession est une coopération à l’œuvre de Dieu qui sauve les âmes, les tire à Lui et leur donne de voir la gloire dont St-Jean nous a promis la réalité. »
Requiescant In Pace.