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SUÈDE - Courrier international : "Marianne Wiiburg Setterblad, celle qui tient le gotha de la noblesse suédoise "
Le papier marbré et les services à café font partie de ses dadas. Mais ce qui passionne le plus Marianne Wiiburg Setterblad, rédactrice à la Riddarhuset, institution privée qui représente les intérêts de la noblesse suédoise, c’est de tenir le registre de l’aristocratie de son pays. Un reportage de “Dagens Nyheter”.
Des milliers de pages d’histoire
Un véritable travail de fourmi. Marianne était seule au départ. Aujourd’hui, ils sont trois à lui prêter main-forte. Des milliers de pages d’histoire, des arbres généalogiques détaillés – professions, titres universitaires, dates de naissance, mariages, divorces, enfants, tout est répertorié, à l’exception des enfants de femmes nobles qui vivent non maritalement ou qui ont épousé un roturier. Eux n’ont pas droit de cité dans le Who’s Who.
Une nouvelle chance
Tiré à 2 000 exemplaires, le registre est vendu 595 couronnes suédoises [51,50 euros] en précommande, ensuite 890 couronnes [77 euros]. Marianne n’est elle-même pas noble, mais ses grands-parents maternels vivaient au château d’Ericsberg, à la périphérie de Katrineholm [au sud-ouest de Stockholm], et elle s’y est souvent rendue enfant. Peut-être est-ce de cette époque que date son intérêt pour les vieilles histoires. Même si, comme souvent, c’est plutôt le hasard qui l’a guidée.
“Tout ce que je savais, après le lycée, c’était que je voulais faire mes études à Lund [en Scanie, dans le sud de la Suède]. J’avais quelques cousins plus âgés qui l’avaient fait – ce qui n’a joué aucun rôle, d’ailleurs !”