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TV Sud Magazine : "Geneanet met fin aux idées reçues sur la Généalogie !"

29 juillet 2024 Revue de presse
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La généalogie, fascinante quête de nos origines, est souvent entourée de mythes et d’idées reçues qui peuvent fausser la compréhension de l’histoire familiale et  décourager les curieux. Vous pensez que tout a été perdu lors de la Révolution ou que vos ancêtres mouraient jeunes ? Geneanet, prouve le contraire et lève le voile sur ces croyances erronées pour avoir une vision claire et authentique de nos histoires familiales. 

1. Non ! Tout n’a pas brûlé à la Révolution

Contrairement à une croyance populaire, les archives de l’Ancien Régime sont bien conservées. Les registres paroissiaux, tenus en double exemplaire dès 1667 par ordonnance royale (Code Louis), ont survécu en grande partie. Et même en l’absence de registres paroissiaux, il est possible de recourir aux archives notariales, judiciaires, militaires… Une simple visite sur Geneanet et sa rubrique “registres” révèle la richesse des fonds disponibles. 

 

Donc dans la plupart des cas, les branches des arbres généalogiques pourront s’étendre jusqu’au XVIIème siècle, voire plus loin. Alors, d’où vient cette idée reçue ? Peut-être de l’acharnement révolutionnaire à supprimer toute trace de l’Ancien Régime, au sens propre et au sens figuré, qui s’est notamment traduit par la destruction par le feu de milliers de preuves de noblesse ? 

2. Non ! Pas besoin de se rendre dans les églises ou les mairies

Il est vrai que pour effectuer des recherches généalogiques, les principales sources sont l’état civil, historiquement conservé dans les mairies, et, avant la Révolution, les registres paroissiaux, qui étaient conservés dans les églises. Cela explique probablement cette idée reçue.

 

Mais aujourd’hui, plus besoin de se déplacer, la quasi-totalité des registres d’état civil et paroissiaux sont numérisés et accessibles en ligne, notamment sur les sites des archives départementales. 

 

Geneanet propose aussi une large base de données indexée, facilitant la recherche à partir de quelques informations basiques comme un nom, un prénom, un lieu ou une date approximative pour retrouver la trace d’un ancêtre et ensuite accéder au registre !

3. Non ! Nos ancêtres ne mouraient pas à 30 ans.

On entend souvent dire qu’à l’époque, en raison du manque d’hygiène, de connaissances médicales, de médicaments et de vaccins, les gens mouraient à 30 ans et étaient des vieillards à 40 ans. Cette fausse idée provient d’une interprétation trompeuse de l’espérance de vie, qui était effectivement de moins de 30 ans sous l’Ancien Régime. Cependant, cela ne signifie pas que tous nos ancêtres mouraient à cet âge.

 

Cette apparente contradiction s’explique par la très forte mortalité infantile. En effet, sous l’Ancien Régime, la moitié des enfants mouraient avant l’âge de 10 ans, ce qui faisait chuter drastiquement l’espérance de vie moyenne de vie de toute la population. Par conséquent, un jeune adulte pouvait raisonnablement espérer atteindre un âge mûr. 

 

Geneanet met à la disposition de ses utilisateurs de nombreuses statistiques sur leurs ancêtres tirées de leurs arbres généalogiques, telles que l’espérance de vie, la pyramide des âges, l’âge lors du mariage, les records de longévité et le nombre moyen d’enfants par union.

4. Non ! Les particules ne sont pas une preuve de noblesse.

La particule « de » devant un nom de famille n’indique en aucun cas une marque de noblesse. On estime que les 3/4 des patronymes précédés d’une particule sont d’origine roturière tandis que certaines familles nobles n’ont pas de particule. Mais d’où vient cette erreur ? Il était fréquent, sous l’Ancien Régime, que le propriétaire d’un domaine, qu’il soit noble ou roturier, soit qualifié de « sieur de … » et que le nom de cette terre soit ainsi rattaché à son patronyme par la particule « de ». Les nobles, en particulier, possédaient des fiefs dont ils étaient seigneurs, et ajoutaient le nom de leurs terres à leur nom patronymique pour se différencier des autres branches de la famille. D’où l’amalgame qui s’est opéré entre particule et noblesse, bien que la particule soit plutôt à l’origine une marque de propriété.

5. Non ! Les familles modestes ne sont pas sans intérêt.

Les recherches généalogiques révèlent souvent des surprises. De nombreuses sources, telles que la presse ancienne, les archives notariales ou les archives judiciaires, permettent de découvrir des pans insoupçonnés de la vie de ses ancêtres, car, contrairement aux idées reçues, il n’était pas nécessaire d’être notable ou aisé pour être cité dans la presse ou recourir au notaire. Or, de nombreux journaux d’époque sont aujourd’hui numérisés et indexés. Il suffit alors de saisir quelques mots-clés, par exemple dans la bibliothèque généalogique de Geneanet, pour retrouver des articles de journaux sur sa famille !

 

Par ailleurs, ce n’est pas parce que nos grands-parents étaient de simples agriculteurs que leurs arrière-grands-parents n’étaient pas issus de la bourgeoisie ou la noblesse. Seules des recherches généalogiques permettent de le savoir. Enfin, en élaborant son arbre généalogique sur Geneanet, il est à peu près certain de découvrir des cousins célèbres grâce au site Geneastar, qui retrace la généalogie de plus de 18 000 célébrités !

 

 

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Par Rémi Fagnon