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Le Figaro : "Confidentiels et encore abordables : ces 15 vignerons prodiges formés au sein des plus grands domaines de France"
NOS CONSEILS - Formés aux domaines de la Romanée-Conti, Selosse, Cheval Blanc, Overnoy-Houillon, au Clos Rougeard ou à la Grange des Pères, ils produisent aujourd’hui leurs propres vins, où l’on reconnaît la « patte » de leurs mentors, à prix plus doux. Voici notre sélection, mise à jour et augmentée.
Adrien Roustant, du domaine d’Ouréa, formé au domaine de la Romanée-Conti. DR
Cyril de Benoist, formé au domaine de la Romanée-Conti (Bourgogne)
S’il ne porte pas le patronyme de son oncle, le célèbre Aubert de Villaine, du Domaine de la Romanée-Conti, Cyril de Benoist n’est autre que son neveu, dont le frère officie aujourd’hui au sein d’un domaine déjà évoqué dans nos pages, le domaine de Villaine, fer de lance du renouveau de l’aligoté à Bouzeron. Aujourd’hui à la tête du domaine familial de Nozay, à Sancerre, il est connu des amateurs pour la grande finesse de ses sauvignons, seul et unique cépage de la propriété. « Lorsque mes parents se sont installés, en 1970, toutes les terres étaient en appellation, mais recouvertes de bois et de forêts. Il a fallu tout replanter », se souvient le vigneron. Certifié en bio depuis 2011 et en biodynamie depuis 2017, c’est dans l’ignorance de son pedigree comme du lieu où il a fait ses armes que nous sommes tombés pour la première fois sur ses vins d’une grande pureté, sans chimie aucune et très peu soufrés. Très discret sur ses origines, sans doute pour ne pas à avoir à souffrir d’une quelconque comparaison, on reconnaît chez lui la précision d’un vigneron exceptionnel, humble et consciencieux, dont les cuvées restent encore étonnamment abordables, malgré une demande en constante progression.
Notre cuvée favorite : La Marâtre 2021 - Sauvignon blanc - 21,90 €
Disponible en ligne sur raizinbrut
Nicolas Arnou, au domaine Overnoy-Houillon (Jura)
Issu d’une famille d’agriculteurs averse à l’utilisation de toute chimie, Nicolas Arnou se destinait à poursuivre une carrière d’ingénieur aéronautique à Toulouse avant d’avoir sa toute première épiphanie pour le vin, et notamment pour ceux du Jura, où il part étudier l’œnologie. Et c’est par le plus grand des hasards qu’il décroche un stage chez le duo iconique formé par Pierre Overnoy et Emmanuel Houillon, durant lequel il apprend à maîtriser à la perfection l’élaboration de vins infiniment purs et précis, sans aucun additif. De retour sur ses terres angevines en 2017, il déniche une parcelle ceinte de murs anciens et de forêts, adossée à une cave datant de la fin du XIXᵉ siècle. Avec seulement 4 ha de surface production, ses cuvées restent encore étonnamment sous-cotées, avec des chenins aussi vibrants que les savagnins de ses maîtres à penser. À ce jour, son nom circule exclusivement par le biais du bouche-à-oreille entre les plus fins palais français et étrangers, qui rêvent de pouvoir l’exporter. Un domaine à suivre, avant que l’étendue de son talent ne s’ébruite.
Notre cuvée favorite : Murmure 2020 – Chenin blanc – 18,50 €
Disponible en ligne sur vin-naturel
Valentin Desloges, au domaine Coche-Dury (Bourgogne)
Aujourd’hui installé dans en Touraine, Valentin Desloges n’a pas seulement été formé au sein de l’un des domaines les plus désirables de Bourgogne – chez Raphaël Coche-Dury, icône des vins de Meursault –, mais aussi chez Thierry et Paul Pillot à Chassagne-Montrachet, chez Vincent Sipp au domaine Agapé en Alsace, ainsi qu’auprès de la famille Todeschini, au Château Mangot, grand cru classé de Saint-Émilion. Un apprentissage remarquable, auquel s’ajoute un détour par la Nouvelle-Zélande durant lequel il apprend à sublimer le sauvignon, qui lui aura permis de faire jaillir d’une page blanche le domaine des Quatre Piliers, avec 10 ha de vignes sur près de 25 parcelles pensées comme de délicats petits jardins, exposés aux influences océaniques du fleuve Cher. Dès son premier millésime en 2020, nous avons été subjugués par l’élégance bourguignonne de ses blancs, ainsi que par la finesse de ses rouges, avec des cabernets francs dont l’éclat ferait de l’ombre à quelques pointures du Saint-Emilionnais…
Notre cuvée favorite : Au-dessus de Vitré 2020 - Cabernet franc - 44,90 €
Disponible en ligne sur cavepurjus
Mélanie Pfister, au château Cheval Blanc (Bordeaux)
Incarnation de la nouvelle génération vigneronne du Bas-Rhin, Mélanie Pfister aura connu un parcours relativement singulier avant de reprendre les rênes du domaine familial fondé en 1780 à Dahlenheim, non loin de Strasbourg. Passée par les domaines Méo-Camuzet, en Bourgogne, et Zind-Humbrecht, en Alsace, c’est au sein de l’un des plus légendaires grands crus bordelais qu’elle poursuit son apprentissage, au Château Cheval Blanc. Si elle vinifie depuis 2008 9 ha de blancs contre seulement 1 ha de rouge, avec des cépages aux antipodes de ceux qu’elle a pu travailler lors de son passage dans le Bordelais, on reconnaît dans ses cuvées ce classicisme plein d’élégance, cette droiture charismatique et ce potentiel de garde qu’elle doit sans doute à ceux auprès desquels elle a fait ses armes. Une jeune vigneronne qui prouve une nouvelle fois le potentiel exceptionnel du vignoble alsacien.
Notre cuvée favorite : Hüt 2023 - Pinot noir - 37 €
Disponible en ligne sur vinumpro
Seichii Saito, aux domaines Armand Rousseau et Anne-Claude Leflaive (Bourgogne)
Si de nombreux vignerons japonais ont jeté leur dévolu sur le vignoble français au cours des dernières années, avec un succès fort mérité – citons ici les vins de Kenjiro Kagami dans le Jura, Mito Inoue en Auvergne, Osamu Uchida à Bordeaux, Hirotake Ooka dans la vallée du Rhône –, le cas de Seichii Saito, installé à Chorey-lès-Beaune, reste à maints égards résolument à part. Formé à la science des sols et passionné de viticulture, il quitte le Japon à 22 ans afin de rejoindre le domaine Simon Bize, à Savigny-lès-Beaune, avant de faire ses armes auprès des domaines Armand Rousseau, Leflaive et Chandon de Briailles, où il acquiert une maîtrise sans précédent en matière de vinification de pinot noir et chardonnay. Après la création d’un restaurant à Beaune, il fonde en 2016 le domaine Petit-Roy, composé de quelques parcelles sur une surface microscopique de 1,3 ha, pour une production intimiste complétée de quelques achats de raisins en Côte-de-Nuits. En cave, des blancs d’une exquise transparence, des rouges au grain inimitable, grâce à l’utilisation de fûts anciens et de très faibles doses de soufre. Avec, hélas, une cote qui monte en flèche au fil des millésimes…
Notre cuvée favorite : Bourgogne aligoté Fusion 2022 - Aligoté - 31 €
Disponible en ligne sur mesbourgognesbeaune
Sylvain Dittiere, au Clos Rougeard (Vallée de la Loire)
À l’image d’autres vignerons présents dans cette sélection, Sylvain Dittière n’affiche pas un seul et unique domaine iconique auquel réclamer une lettre de recommandation. Au-delà du Clos Rougeard, propriété des légendaires frères Foucault, à Saumur, il a également fait ses gammes auprès de Thierry Germain, du Château Yvonne et du domaine de l’Écu, trois grandes figures ligériennes, ainsi de Gérard Gauby, dont les vins figurent parmi les plus convoités du Roussillon. Aujourd’hui à la tête du domaine de la porte Saint-Jean, aux côtés de sa compagne Pauline – fille d’un certain Charly Foucault –, il vinifie 8 ha de cabernet franc, sauvignon et chenin, privilégiant une approche non-interventionniste et des élevages longs, qui donnent à ses cuvées une patine unique en leur genre. Déjà bien connu des amateurs, il est désormais présenté comme la future grande star de la vallée de la Loire.
Notre cuvée favorite : Les Pouches 2021 - Chenin blanc - 49 €
Disponible en ligne sur lamaisonduvin
Frédéric Minière, au domaine Jacques Selosse (Champagne)
C’est sur ce domaine familial d’à peine 8 ha, dévalant le long d’un superbe coteau situé sur la commune d’Hermonville, que Frédéric Minière cultive chardonnay, pinots noir et meunier. Son passage au domaine Selosse lui aura permis de gagner en indépendance, et de « se libérer du carcan familial afin de pouvoir affirmer ses méthodes », constate Anselme. En cave, des champagnes qui se déclinent en blancs et rosés, tout en délicatesse, dotés de cette délicieuse pointe oxydative qui fait tout le charme des cuvées Selosse, et à des prix qui, en comparaison de ceux auxquels on peut désormais s’offrir ces dernières, paraîtraient presque dérisoires.
Notre cuvée favorite : La Vigne à Alfred 2017 Extra Brut - Pinot meunier - 128 €
Disponible en ligne sur vino
Félix Celard, au domaine Thibaud Boudignon (Vallée de la Loire)
Avoir grandi en face des vignes de sa grand-mère en Anjou n’aura pas empêché Félix Célard de rejoindre les cuisines du Bristol, à Paris, afin de faire carrière dans la gastronomie. Mais les circonstances en ont décidé autrement : « Les vignes familiales étaient alors exploitées par deux frères sans successeurs, se remémore le jeune vigneron. Leur départ à la retraite a provoqué en moi un désir de retour aux origines, et mon chef de l’époque m’a recommandé d’aller faire mes armes chez Thibaud Boudignon ». Entre le jeune cuisinier et l’icône de Savennières se tisse alors une complicité à laquelle ni l’un ni l’autre n’aurait pu s’attendre. « Ce fut une vraie rencontre. C’est un véritable autodidacte, il a immédiatement compris mon projet, et anticipé les difficultés que j’allais rencontrer ». Depuis 2022, Félix Célard trace son propre chemin, sous le nom de domaine de Gaubourg, tout en échangeant chaque semaine avec son mentor. Au total, 6 ha en bordure de Loire, plantés de chenin, cabernet franc et grolleau noir. Et comment ne pas comparer sa cuvée de chenin à celles de Thibaud Boudignon, d’un équilibre et d’une tension extraordinaires, sans risquer de vexer le principal intéressé ? « J’ai conscience que mon passage chez Thibaud suscite une exposition supplémentaire, mais je le vis comme un bénéfice. Cela permet d’amener des gens à soi, mais c’est aussi une pression très forte. Mais il est toujours possible d’écrire sa propre histoire ».
Notre cuvée favorite : Grand Pierre 2023 - Chenin - 25 €
Disponible en ligne sur caveduchateau
Raphaëlle Guyot, au domaine Thibault Liger-Belair (Bourgogne)
Bourguignonne pure souche ayant grandi dans l’Yonne, Raphaëlle Guyot est aujourd’hui considérée comme l’une des étoiles montantes de la Côte-de-Nuits. Après avoir fait ses gammes chez Cyril Fahl au Clos du Rouge Gorge, dans le Roussillon, et à la Grange Tiphaine en vallée de la Loire, c’est en Bourgogne qu’elle met discrètement le pied à l’étrier, après un passage remarqué chez Thibault Liger-Belair, l’un des plus illustres vignerons de Nuits-Saint-Georges, qui porte aujourd’hui un regard très admiratif sur son parcours : « C’est une vigneronne extrêmement talentueuse et déterminée, qui ne se livre pas facilement, mais qui a réussi à créer des vins d’une grande précision, à son image ». Dès 2016, elle commence à vinifier quelques barriques de raisins bio glanés çà et là, pour un résultat déjà extrêmement convaincant, et des vins aux noms éminemment poétiques, parmi lesquels l’Aurore, la Valse et le Baiser.
Notre cuvée favorite : L’Aurore 2023 - Chardonnay - 21 €
Disponible en ligne sur maréeehaute
Guillaume Sergent, à la maison Louis Roederer (Champagne)
À la tête d’un domaine confidentiel perché sur la Montagne de Reims, Guillaume Sergent semble de prime abord à mille lieues de marcher dans les pas de la célèbre maison Louis Roederer, dont la cuvée Cristal s’écoule chaque année par centaines de milliers. Mais c’est bien de cet apprentissage on ne peut plus classique que le jeune vigneron aura tiré cette précision sans faille, et son inclination pour la biodynamie. Avec une production limitée à 6000 bouteilles par millésime, il reste encore très peu connu du grand public, tout en étant la coqueluche des amateurs de blancs de noirs issus de pinot meunier, cépage roi des terroirs où il est implanté. Un parfait exemple de connivence possible entre culture de grande maison et champagne de vigneron.
Notre cuvée favorite : Champagne Premier Cru Bossa Nova Extra Brut - Pinot Meunier - 58 €
Disponible en ligne sur xtrawine
Adrien Roustan, au domaine de la Romanée-Conti (Bourgogne)
Autre discret disciple d’Aubert de Villaine, Adrien Roustan aurait bien pu s’enraciner en Bourgogne afin de bénéficier de l’aura de son mentor. Mais c’est à Gigondas, dans la vallée du Rhône, qu’il officie aujourd’hui à la tête du domaine d’Ouréa, créé de toutes pièces lors de la reprise des vignes de son grand-père, en contrebas des dentelles de Montmirail. Certifiés en bio et en biodynamie, ses 20 ha de vignes enjambant Gigondas et Vacqueyras sont principalement plantés de grenache, syrah et cinsault, avec pour compléments quelques cépages autochtones tels que la counoise, l’œillade et l’aramon. D’ores et déjà considéré comme un incontournable de la vallée du Rhône, son passage à la « DRC » aura contribué à attirer l’attention, avec des cuvées de plus en plus difficiles à dénicher…
Notre cuvée favorite : Gigondas 2021 - Grenache, syrah, cinsault - 24,95 €
Disponible en ligne sur domainelecellier
Alice Chidaine, au domaine Didier Dagueneau (Vallée de la Loire)
Héritière du domaine Chidaine, situé sur les appellations de Montlouis-sur-Loire et Vouvray, Alice Chidaine s’est exilée du côté de Saumur afin de travailler auprès des deux frères du Clos Rougeard, mais aussi du légendaire Didier Dagueneau, – lui-même formé aux côtés d’Henri Jayer – mondialement connu pour ses pouilly-fumés, sans nul doute la plus parfaite expression du sauvignon blanc. Dans la droite lignée de son père François, elle vinifie aujourd’hui des chenins d’une grande tendresse, à la texture cristalline, et dotés d’un potentiel de garde extrêmement prometteur. Cultivées en biodynamie, les 45 ha de vignes du domaine – pour certaines quasi-centenaires – semblent avoir trouvé une relève frôlant la perfection.
Notre cuvée favorite : Montlouis sur Loire Les Grillonières 2022 - Chenin - 34,60 €
Romain Le Bars, au domaine de l’Anglore (Vallée du Rhône)
Avec à peine plus d’un hectare de vignes à Tavel et de premières vinifications réalisées dans son garage, difficile de faire plus confidentiel que Romain Le Bars, exclusivement connu de quelques fins connaisseurs et autres inconditionnels du célèbre domaine de l’Anglore, détenu par la famille Pfifferling – pionnière en matière de production de vins naturels, sur une appellation quelque peu chahutée pour ses vins lourds et opulents. Officiant depuis la fin des années 1980, on doit à Éric Pfifferling d’être parti de rien sur un terroir qui servait autrefois d’antichambre teinturière aux Bordelais et Bourguignons afin de donner quelques reliefs à leurs crus. Passé en bio dès le mitan de la décennie 1990, il commence à changer sa façon de vinifier quelques années plus tard, empruntant à Jules Chauvet une philosophie iconoclaste et sacrilège qui lui vaut d’être révoqué des Côtes-du-Rhône, alors même qu’à l’orée des Années folles, le vieux tavel se vendait plus cher que le pommard. Durant 7 ans, Romain Le Bars apprend auprès de lui à maîtriser les méthodes de viticulture et de vinification qu’il pratique aujourd’hui : faibles rendements, vendanges manuelles, peu d’interventions en cave, très faible dose de soufre, infusion, macération carbonique… Autant d’étapes qui lui permettront de produire dès 2018 des vins incroyablement ciselés, au fruité à la fois suave et croquant, et dont la cote ne cesse de grimper au fil des ans.
Notre cuvée favorite : Tavel 2023 - Grenache, cinsault, syrah - 21,90 €
Disponible en ligne sur lespassionnesduvin
Nicolas Jacob, au domaine Jean-François Ganevat (Jura)
«Il y a encore 30 ans, personne ne croyait au Jura, et tous nos vins étaient écoulés en Franche-Comté», nous confiait récemment Jean-François Ganevat, star du vignoble jurassien. Autre temps, autres mœurs, puisque rouges comme blancs rencontrent aujourd’hui un succès sans précédent, portés par une demande internationale qui n’a jamais été aussi conséquente. Ceux de Nicolas Jacob ne font pas exception, et c’est auprès de Jean-François Ganevat qu’il apprend cette « superposition de détails » qui permet de faire naître un grand vin. En 2015, il fait l’acquisition d’un premier hectare de vignes au cœur de l’appellation l’Étoile, et en cultive aujourd’hui près de cinq supplémentaires. Au fil des millésimes, Nicolas Jacob aura réussi à donner à ses vins leur identité propre, se démarquant de son mentor par des blancs plus riches, des rouges plus opulents, tout en gardant, malgré tout, quelques fulgurances «à la Ganevat».
Notre cuvée favorite : Là-Haut l’étoile - Chardonnay - 39 €
Disponible en ligne sur vinsnature
Maxime Renaudin, à la Grange des Pères (Languedoc)
À peine âgé d’une trentaine d’années, Maxime Renaudin est sans conteste l’un des vignerons prodiges de sa génération. Alors qu’il était encore un jeune débutant, titulaire d’un diplôme de droit et exerçant la profession d’ingénieur, il aura su convaincre celui que l’on appelait le «Mozart du vin» Laurent Vaillé, disparu tragiquement le 30 avril 2021, de travailler à ses côtés. S’il avoue avoir dû le travailler au corps avant qu’il n’accepte, lui rendant visite à de multiples reprises, sa persévérance aura été payante. Dès la sortie de son premier millésime, son mentor le désigne comme le «futur grand du Languedoc», une déclaration qui vaut à Maxime Renaudin d’écouler en un temps record les quelque 2500 bouteilles produites chaque millésime. Fraîcheur, finesse, profondeur, ses rouges se révèlent d’une délicatesse infinie, et l’on y retrouve la vibration si singulière de ceux de la Grange des pères. Déjà victime du fléau de la spéculation, il reste temps de s’offrir l’une de ses cuvées encore distribuées.
Notre cuvée favorite : Pays d’Hérault 2021 - Carignan, syrah, grenache - 125 €
Disponible en ligne sur caveduchateau (à récupérer en boutique)
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Par Alicia Dorey