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Point de Vue : "Blason et renom : Lou de Laâge de Meux"
Talentueuse, belle, émouvante… les adjectifs abondent quand il s’agit de décrire Lou de Laâge. Comme toutes les personnalités présentées dans cette rubrique hebdomadaire Blason et renom, la comédienne appartient à une vieille famille française blasonnée. Avec la particularité, pour ses ancêtres, d’avoir acquis leurs " lettres de noblesse " en collectant l’impôt !
Lou de Laâge, le 18 janvier 2024 assiste à la soirée des French Cinema Awards, à Paris. © VICTOR AUBRY/SIPA
La ravissante Lou de Laâge de Meux, pour l’état-civil, a été deux fois nommée au César du meilleur espoir féminin, et elle est lauréate du Prix Romy-Schneider 2016, dans Les Innocentes, et de l’International Emmy Awards 2022, pour Le Bal des folles. Née à Bordeaux, son père Dominique de Laâge était journaliste à Sud-Ouest, mais d’une famille originaire du Saintonge établie dans l’Orléanais, puis à Paris, au XVIIIe siècle. Artiste accomplie, sur la scène comme à l’écran, Lou descend pourtant d’une lignée de " receveurs des tailles " et " fermiers généraux ", des percepteurs donc, anoblis par charge de " conseiller-secrétaire du roi ", en 1759 et 1784.
" d’azur au chevron d’or accompagné en chef de deux roses tigées et feuillées du même, et en pointe d’un faucon soutenu par une main fermée d’or " Droits réservés
Le premier ancêtre connu est Hélie de Laâge, mort en 1630, qui avait épousé Gabrielle Chevalier. C’est leur petit-fils Hélie-Jacques de Laâge(1676-1729), sieur de Meux - aujourd’hui un village de Charente-Maritime -, qui a joint les deux noms. Jérôme de Laâge (1720-1804), devenu " seigneur " de Meux, de Vouzon et seigneur-chatelain de La Motte-Beuvron, en Sologne, est l’ancêtre à la dixième génération de Lou. La famille s’est aussi distinguée par quelques prélats, dont le Père jésuite Clément de Laâge, auteur de la Vie du bienheureux Antoine Baldinucci, des conseillers généraux et députés. Et plus près de nous avec le commandant Joseph de Laâge de Meux, mort pour la France à Maissin, en Belgique, en 1914, et le pilote, commandant en second de l’Escadrille La Fayette, Alfred de Laâge de Meux, mort en exercice, le 23 mai 1917.
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Par Gabriel de Penchenade
Publié le 25 novembre 2024